Depuis sa naissance, mon little G est très attaché à moi, émotionnellement parlant bien entendu mais également physiquement. C’est un bébé qui n’a voulu que mes bras pendant de longs mois, c’est un enfant qui me cherchait constamment du regard et pour qui mon absence provoquait toujours des pleurs.
Plus les mois passaient, plus ça s’accentuait avec un pic à 9 mois où la crise de la séparation a bien eu du mal à passer. Les pleurs ont redoublé de force, passer dans une autre pièce était impossible et même m’éloigner d’un pas provoquait des crises de larmes interminables. Je me suis sentie prise au piège, je ne savais plus comment gérer tout ça…Mais j’ai pris mon mal en patience, on m’a dit que ce n’était qu’une phase et que ça allait s’atténuer et ce fut le cas, mais pas tout de suite.
10 mois, 11 mois, 1 an…toujours ce besoin viscéral de s’accrocher à moi, même si quelques progrès se dessinaient. Ce fut vraiment difficile car je voyais bien que les autres enfants que je fréquentais étaient plus « détachés » de leurs parents, plus enclin à la découverte, à la curiosité. Quand j’étais en présence d’autres familles, toujours la même scène : aussitôt au sol, les enfants se munissaient de jouets et s’amusaient tranquillement pendant que leurs parents s’installaient plus loin. De mon côté, aussitôt le pied posé au sol il s’agrippait à mes jambes et se mettait à pleurer pour que je ne m’éloigne pas d’un pas. Bon ba tant pis, je m’installe avec les parents et mon bébé sur les genoux et j’observe au loin cette scène qui me paraît totalement inconnu. Secrètement je jalouse ces parents pour qui tout a l’air si simple et je suis aussi un peu gênée…
Le regard des autres n’a pas toujours été bienveillant… j’en avais d’ailleurs parlé dans mon billet appelé Couper le cordon ?. Je me suis sentie alors très seule et totalement incomprise car je souffrais moi aussi de la situation mais impossible de trouver une issue…
Car la seule issue possible à tout ça était, selon moi, de le rassurer, le rassurer constamment. S’il tend les bras vers moi, je le porte, s’il pleure quand je quitte la pièce, je lui explique que je reviens dans une minute. S’il se réveille la nuit j’y vais, je l’embrasse et lui dit que tout va bien, que je suis à côté, qu’il peut se rendormir et qu’il est en sécurité. Croyez-moi, ce choix n’a pas été compris par tout le monde !
Mais que faire d’autres dans ces moments là ? J’ai pris le parti de penser que le rassurer et répondre à ses besoins étaient alors la seule façon de m’en sortir. Alors c’est ce que j’ai fait, jusqu’à l’épuisement car oui c’est éprouvant tant physiquement que moralement. Les réflexions se sont faites de plus en plus nombreuses : « tu lui donnes de mauvaises habitudes, tu devrais lui dire non, laisse le pleurer, mais tu vois bien que c’est un caprice etc… ». Chacun réagit à sa façon mais j’ai toujours pensé qu’en comblant ses désirs/besoins je lui apporterai alors suffisamment de confiance en lui et de sécurité affective pour qu’il puisse un jour voler de ses propres ailes. Je vous avoue que cette théorie m’allait bien car de toute façon je n’aurais jamais pu le laisser pleurer ou lui tourner le dos quand il pleurait pour que je le prenne dans les bras.
J’ai toujours pris le parti de la patience et je savais qu’un jour ça irait mieux, sans trop savoir quand, mais c’est arrivé.
Aujourd’hui little G a 18 mois et ce changement s’est opéré il y a déjà plusieurs mois mais je n’arrivais pas à le dire ni l’écrire de peur que ce soit qu’une phase. En fait tout semble s’être apaisé avec la marche, à 15 mois. Je ne sais pas si c’est en lien avec ce changement mais je pense que ça a pu y contribuer. En même temps qu’il a découvert la marche, il s’est alors séparé de moi et s’est mis en quête de découvrir le monde.
Aujourd’hui, il n’a plus pleur, même en présence de beaucoup de monde, il vaque à ses activités et est de plus en plus autonome. Il y a quelques semaines, pendant un repas de famille avec beaucoup de personne je l’ai observé pendant de longues minutes. Il était à l’autre bout de la pièce, il jouait tranquillement avec un ballon, puis il s’est levé et a été voir les autres enfants, il a ensuite été dans la cuisine faire un tour, a fait un détour par la table pour chiper un petit truc à manger, et est revenu à son ballon. C’est rien, c’est tellement rien comme scène et pourtant au loin, depuis mon canapé, je me suis dit « ça y est le plus dur est fait ».
Je l’ai regardé et je l’ai senti si confiant, si serein, si à l’aise, il jouait tranquillement sans même me chercher du regard. Il était grand d’un coup, si grand, si bien dans ses baskets que je me suis rendue compte que c’était là ma plus belle récompense. Tout ce que nous avons fait a payé, toutes ces heures à le porter et à le réconforter ont porté ses fruits. J’ai aujourd’hui un petit garçon plein d’assurance et qui a décidé d’accepter enfin d’avoir de petites ailes dans son dos et de les laisser pousser.
Tout cela pour dire qu’il faut une sacrée patience pour réussir à combler toute cette insécurité, ses peurs et ses appréhensions mais que ça finit par passer! Oui j’ai toujours un enfant très sensible et ça fait partie de son caractère je pense, oui il aime toujours autant les bras de ses parents mais ce n’est plus comme avant. Ne jugeons pas trop vite les parents et n’enfermons pas trop hâtivement les enfants dans des cases. Pour que mon fils soit si libre aujourd’hui il nous a fallu du temps, de la patience et beaucoup d’amour, et je ne regrette en rien ce par quoi nous sommes passés quand je vois le résultat sous mes yeux… Aujourd’hui c’est une vrai bouffée d’air, et regarder ce bébé devenu un petit garçon plein d’assurance me bouleverse de jour en jour.
*** Flore ***
52 Comments
Bonjour Flore,
Je te lis depuis peu, et je me suis tout de suite retrouvée dans tes articles, et encore plus dans celui-ci. (Blog favori <3 )
Je suis maman d'un petit garçon qui vient d'avoir un an et je vis exactement la même chose.
Tout le temps dans mes bras! A Noël en famille c'était encore pire, trop de monde pour lui, il ne voulait vraiment que moi…
Et ce sentiment de culpabilité… Mais il marche depuis 15 jours et c'est déjà un petit peu mieux!
Merci pour tes articles ça fait un bien fou de lire ton quotidien qui ressemble au mien.
Bonne journée
Bonjour Célia,
Merci pour ton petit passage ici ! Comme je te comprends…la période des fêtes était mon angoisse, surtout l’année dernière quand il avait 6 mois! Cette année il a 18 mois et j’ai vu un changement radical entre les deux années ! J’espère que la marche va l’aider un peu, en tout cas c’est une telle avancée pour eux que ça peut leur donner l’envie! Merci à toi pour ton message…Belle journée !
C’est incroyable ce que les gens peuvent avoir besoin de nous donner leur avis concernant nos « choix d’éducation » (si on peut appeler ça comme ça …). C’est certainement dans un élan de bonne volonté, pour nous guider, nous aider mais c’est toujours fait avec une arrière pensée : « ah, tu vas voir, tu vas en baver si tu n’écoutes pas mes conseils de mère avertie ! » Mais, chaque enfant est différent et, on ne le dit pas assez, chaque maman est différente. Le plus important est d’agir comme elle le ressent et tu as été récompensée 🙂
Chez nous, baby girl va avoir 9 mois et ne veut pas lâcher sa maman 🙂
Bises
Laura
PS : j’organise un petit concours sur le blog, n’hésites pas à venir participer !
Oui c’est clair…c’est malheureusement comme ça et on ne peut pas l’empêcher …mais il faut essayer de se blinder et de suivre son instinct! Merci pour ton mot ! Des bisous
Coucou, merci pour ton article qui me parle, même si mon bébé est encore tout petit je commence à cerner un besoin d’être rassuré assez important. Il peut rester jouer seul, et ça changera peut être au moment des fameux 8-9 mois, mais il a besoin de me tenir la main pour s’endormir, quand il prend son bib ou la nuit quand il fait de micro réveils, qu’il pleure les yeux fermés mais se calme instantanément quand on lui pose la main sur la joue. A voir comment tout ça va évoluer mais je pense comprendre ce que tu décris et le malaise que ça peut créer devant les Autres. Comme d’habitude finalement ce sont les remarques désobligeantes qui finalement nous font être mal à l’aise avec toujours cette crainte de mal faire. Je suis ravie de lire que vos efforts ont payés. Comme quoi on a raison de s’écouter 🙂
Oh je vois très bien, ça me rappelle de sacré souvenirs …! Oui tu verras comment ça évolue, si c’est un comportement « normal » de bébé ou si ça devient « excessif », ça se dessine assez rapidement ! Je pense en effet que si je n’avais pas eu à faire aux regards et remarques désobligeantes j’aurais été plus sûre de ce que je faisais or là ça m’a fait vaciller plus d’une fois. On apprend avec le temps et je sais qu’aujourd’hui je ne réagis plus du tout de la même façon car je suis + sûre de mes choix ! Je t’embrasse !
coucou, ton article ma beaucoup parler, Mon petit Arthur a maintenant 21 mois et comme toi il a commencer a ce détacher de moi a partir du moment ou il a commencé a marcher.
Comme quoi c’est peut être pas une coincidence la marche alors! je me posais la question mais je vois qu’on est pas toute seule dans ce cas !
Bravo pour cette réussite Flore ! Car n’en doute pas un instant ta constance et ta patience ont payé ! Mon aîné c’était le même en couleur ! Toujours dans mes pattes à me scotcher… J’en étais mal à l’aise, le regard des gens me gênaient beaucoup en fait… Et aujourd’hui à 7 ans il m’eblouit chaque jour un peu plus de par son indépendance et son autonomie… Bon après ça ne sera jamais un grand aventurier je me fais pas d’illusion ! Je vois tant la différence avec son frère… Mais ça aussi quelques inconvénients… Avec mon grand lorsqu’il ne voulais rien entendre j’usais de la menace suivante: » bon ça suffit maintenant maman s’en va ! Je te laisse la hein » Il accourait au triple galop ! Pour asticot numéro 2 c’est inopérant ! Il me regarde lève la main et me dis ; « au revoir maman ! » et si par malheur je me planque en attendant qu’il arrive (oui bon c’est moyen comme système mais hein bon…) et ben c’est moi qui prend des coups de flip parce qu’il n’arrive jamais et que je suis obligée d’aller le chercher…. Moyen de pression: 0 ! Voyons le bon côté des choses Hihi ! Gros bisous Flore
J’ai pensé au fait justement que ce serait peut être différent pour le deuxième! Je me dis qu’il vaut presque mieux que ce soit le premier et pas le deuxième qui soit comme ça, car au moins là j’ai toute mon attention pour lui mais bon on verra ! Merci pour ton message tu m’as fait bien rire 🙂 Bisous !
C´est exactement ca notre rôle de parent : leur fournir toute la sécurité affective et l´amour dont ils ont besoin pour s´envoler. Et f*** tous ces gens qui pensent l´éducation à l´ancienne. Les nouvelles données scientifiques leur donnent tort mais je crois qu´il ne faut même pas prendre la peine de leur démontrer. Chaque enfant est différent, ils ont tous des besoins différents, il faut l´accepter pour ne pas les faire rentrer dans les petites cases étroites que la société leur a construit.
Bref, Maman Louve est sur le bon chemin, celui de la bienveillance, qui est biiiiiiien plus difficile et demande beaucoup de remises en questions, alors bravo !
Oh merci pour ton mot…je suis entièrement d’accord avec toi…La bienveillance est un moteur même si ce n’est pas toujours facile de s’y tenir !
je prend l’exemple de ma belle mère qui ne cesse de me rabacher que tous les enfants sont pareils … Et tu as beau lui dire et lui démontrer par A + B que non chaque enfant à son propre caractère et est unique, elle ne le comprend pas. Et en plus se permet de me donner des conseils … (comme je me plait à lui dire : vos conseils ne servent à rien si c’est pour au final mon fils n’ai pas envie de voir sa mère comme vos propres enfants lol) Oui oui très tendu ici avec la belle mère qui s’est permi pas mal de chose derrière le dos de mon mari envers moi (mais la je ne suis pas restée muette et depuis noel elle ne nous parle plus xD)
Mais sinon,je suis tout à fait avec toi sur le fait qu’il faut leur donner l’amour et la sécurité affective qu’ils réclament, ce n’est pas mal l’élever je trouve et ce n’est pas lui donner de mauvaises habitudes … Je e comprendrai jamais ces gens qui essaye vraiment de te pousser dans leur retranchement … Je pars du principe que ton enfant tu l’éleves selon tes principes mais surtout selon son caractère, son ressentie, ses émotions .. on ne peut pas passer à travers !!! Et c’est en faisant attention à tout ça que notre enfant sera épanouie et heureux.
Oula…ah oui en effet difficile avec la belle mère..pas cool! Dire que chaque enfant est pareil est une telle aberration…J’espère que ça s’apaisera un peu avec le temps..Merci pour ton message <3
J’ai fait le même choix que toi, la sécurité affective et j’ai parfois du lutter pour imposer mes choix. Et au final le comportement de mon fils me fait dire que j’ai fait le bon choix. Il est sociable, va vers les gens (bébé, enfant, adulte) et quand il y a du monde il arrive facilement à se séparer de nous (mais il jette toujours un œil pour voir si on est là). Et tout ça même si je ne l’ai pas laissé pleurer bébé, je l’ai beaucoup pris dans les bras et je le fais encore. Et pire que tout Je l’ai allaite jusqu’à 10 mois.
Je crois que de toute façon l’entourage trouvera toujours quelque chose à dire.
Bonnie journée.
haha « pire que tout je l’ai allaité pendant 10 mois », tu as du en essuyer des critiques ..soyons convaincu que nos choix sont les meilleurs pour nos enfants et mettons tes petits bouchons dans nos oreilles pour le reste…!!! 🙂
Il faut toujours écouter son ressenti quand on est maman. Je pense que c’est la meilleur façon d’éduquer sainement.Quand cela reste dans le bon sens. Non on va pas céder à certains « caprices » mais souvent ce n’est pas ça, c’est juste des émotions qu’il faut effectivement rassurer!
La pire chose quand on est maman c’est de ne pas céder aux réflexions des « autres » et généralement tout se passe naturellement! Ma fille était comme ton chou et à l’entrée à l’école, ça a été très dur mais maintenant elle vole de ses propres ailes. Et même si le matin elle a encore parfois du mal à me laisser partir, je sais par la maîtresse qu’elle fait sa vie et qu’elle passe sa journée à rire! Et c’est ça notre plus belle récompense comme tu dis! 🙂
Ça m’énerve tellement les gens qui jugent et qui pense contrôler l’éducation d’autres parents….GRRRR
Belle journée!
Merci pour ton témoignage…je t’avoue que l’entrée à l’école me fait très peur même si je sais qu’on y est pas encore !!
Ici aussi nous avons un Bébras… mais faisant du portage echarpe, les choses semblaient plus faciles, du moins pour vaquer a mes occupations
Elle a marché tot, 10mois et demi, mais c’est également a ce moment qu’elle a commencé a se detacher, sans se rendre compte des choses.
L’attirance pour la découverte, l’agitation. Bébé est en plus très dynamique, du coup tout va mieux quand elle peut se faire sa vie toute seule
Mais les bras, elle continue d’en avoir besoin et j’avoue que moi aussi.
Oui c’est pareil ici, la marche a aidé (mais à 14-5 mois :)) mais il a toujours un grand grand besoin d’affection et quoi de mieux que les bras de maman? je vais pas m’en plaindre 🙂
Rien n’est facile avec les enfants et surtout pas joué d’avance. J’ai eu une petite fille plutôt indépendante, si on fait le lien avec la marche, elle a marché à 11 mois. Je pense que ça joue. Ils prennent conscience de ce qu’ils sont et sont encore plus curieux de tout. On l’a aussi toujours beaucoup rassurée et on le fait toujours. Qu’elle sache qu’on est là pour elle, qu’elle n’a pas à s’inquiéter. Rien ne me dit qu’il en sera de même pour ma deuxième. Comme tu le dis si bien, ne jugeons pas, ni les parents ni les enfants. L’important est qu’il y ait de l’amour et que chacun aille bien. Même si il y a de nombreux moments difficiles dans la vie de parent. Croire en soit, et en son enfant, c’est le plus important !
Bisous
Tu as tout si bien résumé..Merci
Eh oui, accompagner nos petits pour qu’ils prennent confiance, quelle lourde mais formidable tâche ! Et c’est marrant que je lise ça aujourd’hui car mon bonhomme n’est pas trop comme ça mais à chaque fois que je le laisse à la crèche, j’ai ce genre de moment délicat (jamais avec Papa, uniquement quand c’est moi qui le laisse…) où il s’agrippe à moi, même passé deux ans. Mais aujourd’hui, précisément, il es parti rejoindre ses copains et jouer, avec un grand sourire. A la fois j’étais contente et en même temps j’ai eu un petit pincement au coeur : voilà, il vit sa vie, et il n’a plus autant besoin de moi (je sais c’est très égoïste comme réaction, c’est « MAAAAL » 🙂 … et surtout, dans trois semaines, fini la crèche, j’arrête de bosser et je le reprends avec moi (et avec sa petite soeur qui va bientôt naître) : est ce que ça ne va pas terriblement lui manquer, justement, ces moments loin de moi, cette sociabilité toute nouvelle ?
je reprends ce qui est écrit au-dessus, « croire en soi et en son enfant, c’est important », je vais essayer de me dire que je prends forcément la bonne décision 🙂
hahahaha tu m’as fait rire car je vois TROP de quoi tu parles ! Moi aussi parfois je me dis oh mais non en fait t’envoles pas trop vite nan mais oh reviens dans mes bras, alors moi aussi je dois être égoiste 🙂 Et je te rassure ici aussi c’est pareil pas de drame quand c’est papa qui le dépose à la crèche par contre maman….!
quel joli blog… bravo.
Il est intéressant et réconfortant de constater que nous partageons les mêmes « séquences » de réflexion face à nos 1ers enfants.
Les photos sont toujours tellement poétiques, un plaisir de se connecter sur cette pépite de blog !.
Bon week end
Lilimum
Merci beaucoup pour ton si gentil message, ça me touche énormément …!
Ma fille a 10 mois et je vis cela en ce moment et c’est tellement usant (physiquement et moralement) mais j’essaie de faire comme toi : prendre sur moi et la rassurer. Et je suis soulagée de voir que cela porte ses fruits! 😉
Oui ça porte se fruits même si c’est extrêmement fatiguant et usant sur le coup…ça paye ! Oui encore aujourd’hui il est très accroché à moi mais rien de comparable à ce qu’on a vécu avant, courage ça va passer !
Coucou,
Je n’ai pas d’enfants, ni de leçons à donner, je ne sais même pas ce que représente l’investissement personnel que demande un enfant. Mais quoiqu’il en soit, ton article m’a touché. C’est grâce à ton amour, que ton petit bout de chou va découvrir le monde. Tu as beaucoup de mérite.
Amitiés,
Carole
Oh merci ça me touche beaucoup, d’autant plus si mes mots peuvent raisonner en toi malgré que tu ne sois pas encore maman. Merci beaucoup…à bientôt ! Flore
je te comprends tellement. Je suis pareille. Impossible de la laisser pleurer si elle me tend les bras, je vois bien quand c’est juste pour chouiner ou quand vraiment elle veut les bras. Et le regard/ reflexion des autres….tellement difficile à vivre, au final c’est d’ailleurs peut etre bien ça le plus dure, ce qui effrite le peu de confiance que l’on a déjà en nous dans notre nouveau rôle de maman. Moi étrangement ça va faire 3 mois qu’elle est passée en mode MAMAAAAAN (elle va bientot avoir 16mois) en ne vouloir que moi, mes bras, mes jambes… (je dois dire que pour le coup egoistement j’adore je sais que ça ne va pas durer alors je prends le max :)) je me trompe peut etre, mais étant enceinte de 3mois et demi je me dis que c’est peut etre lié, qu’elle ressent quelque chose, du coup je fais tout pour etre super présente pour elle et la rassurer.
en tout cas trop contente pour cette super étape
profites a fond
et merci pour tes articles dans lesquels je me retrouve toujours et me sent moins seule 🙂
très jolie journée
Oh ba oui je pense que là tu touches dans le mille ! Elle doit bien sentir qu’il y a un petit truc qui se passe par là 🙂 Oui tu as raison profite c’est quand même si boooon 🙂 Merci pour ton gentil message à très vite !
Merci pour ce joli billet. Maman de deux douceurs, je confirme que chaque enfant est différent. Ma première, âgée de 2ans1/2, était un bébé très vite autonome dans ses jeux. Mon deuxième, né il y a 4 mois maintenant, est un bébé calin. J’ai découvert une nouvelle maternité. Pendant les deux premiers mois il ne s’endormait que dans mes bras… et ne dormait que dans mes bras, muché contre ma poitrine. Mon petit poutch d’amour…
Donc merci pour ce joli billet, plein de tendresse. Chaque enfant est différent. Il suffit de l’écouter et de l’entendre…
Merci à toi pour ton joli témoignage, en effet cela prouve encore que chaque enfant est différent. Profite bien de cette toute nouvelle maternité 🙂
Bonjour Flore; je suis une jeune maman, je tatônne je découvre; ma fille a 8mois, elle est passé par la phase bras et forcément je me suis inquieté, j avais tellement entendu ne l habitue pas au bras; que je culpabilisais de la prendre contre moi, puis ma maman m a rassuré en m expliquant que Lylia (ma fille) était encore très petite et qu elle en avait besoin, que les caprices c étaient plus tard alors j ai profité, j ai porté autant qu on en avait besoin, mais en ayant en tête que le temps passée et nous été compté.. vers entre 4 et 5 mois elle a commencé à rampé mais à reculons, puis elle a eu 5 mois elle a decouvert la postion assise, ses jouets, sa chambre, et elle y resté seule (jétais dans sa chambre mais pas dans son champ de vision) elle savait rester assise, elle apprenait, decouvré s amusé et puis à son 7eme mois catastrophe petite angoisse de séparation, alors j ai recommencé à rester avec elle pour jouer, la rassurer et elle a commencé a re commencer à ramper mais cette fois ci en avant et de plus en plus vite et là dès que je l ai a bras elle s en degage pour aller sur le sol, à l inverse de toi qui a pu profiter de ton bb rien que pour toi et qui a été soulagé de le voir s émanciper, moi ce fut trop court, sa curiosité trop vive parfois je me sens même inutile, très vite elle s est endormi seule a voulu tenir son biberon, alors je suis fière de tout ses progrès mais je n étais pas prête a la laisser voler de ses propres ailes. Je voulais te partager la vision d une maman qui a un bb aux ailes sorties trop tôt à son goût. Sarah
Waou ton témoignage m’a beaucoup touché car j’avoue ne jamais avoir pensé à comment cela aurait pu être dans la situation inverse..Merci d’avoir pris le temps de me m’écrire car ça me faire voir une autre vision et j’imagine comme ça a pu parfois ne pas être évident. Bien que j’ai souffert personnellement de la situation car il exprimait une vraie insécurité que rien ne semblait combler j’ai pu aussi profiter de sa tendresse…Ta fille est une petite très débrouillarde et tu n’es en rien inutile, cela prouve également que tu lui as donnée tout le cadre nécessaire pour qu’elle puisse accomplir tout cela et en ça tu peux être rassurée et fière de toi <3
Hello,
Mon petit G. à moi est aussi un bébé Koala, qui aime par dessus tout etre dans les bras. Surtout quand il est fatigué, quand il a faim, quand il ne se sent pas bien… Et aussi quand son grand frère me sollicite d’ailleurs.
Par moment, celà me pese, car, avec un enfant de 19 mois et plus de 10 kilos dans les bras, pas facile de cuisiner, ranger, vaquer à ses occupations quotidiennes. Et bien sur, je ne veux pas non plus que l’ainé se sente lésé par la situation.
Mais je me dis que ce ne sont que des moments à passer, que dans quelques années celà me manquera, et je transforme ce moment indésiré en moment de calin, je m’adapte, je prends le temps de me poser pour échanger, à ouvrir grands mes bras pour accueillir mes deux loulous, Et tant pis si on me juge mal, tant pis pour les médisants, tant que je suis en accord avec moi même !
Passe une excellente journée.
C’est très joliment dit! J’imagine la complexité à gérer tout ça avec deux enfants mais tu prouves bien qu’on y arrive tout de même avec de la patience, du temps et beaucoup d’amour.
Ça fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à croire à la méthode patience/amour. C’est long, difficile mais ça marche aussi pour nous. Après 2 ans de réveils systématiques la nuit ma doucette commence à faire ces nuits. Patience et amour. Un bonne formule.
Oh merci pour ton message ça me fait du bien également de lire des témoignages comme le tien..!
Tout simplement: merci pour ce témoignage, il me fait beaucoup de bien et me persuade que je fais bien d’écouter mon cœur et pas les avis/remarques extérieur(e)s.
Merci à toi pour ton mot, et oui écoute juste ton coeur, toi et uniquement toi!
Hey mais j’aurais pu les écrire toutes ces lignes, ainsi que ces commentaires !
Que c’est bon de savoir qu’on est pas seul à écouter notre intuition de parent en ne laissant pas notre enfant pleurer jusqu’à l’épuisement, et de s’autoriser à le materner tant qu’il en a besoin !
Notre petit gars va sur ses 13 mois, et il commence tout juste à aller vers les autres enfants et à se laisser approcher par les adultes sans pleurs et sans angoisse. J’ai dû affronté le regard jugeant et impuissant des grands parents, des tantes, oncles, des amis…
L’allaiter pendant 11 mois a été très prenant (surtout la nuit et surtout les derniers mois) mais je ne regrette pas ce choix et la durée non plus. Il est en pleine forme et est bien dans sa peau.
Ma petite voix intérieure m’a toujours dictée d’écouter mon ressentie de maman.
J’ai aussi l’immense chance d’avoir un compagnon à l’écoute et il est présent dès qu’il peut, autant moralement que physiquement (il a une activité pro, moi je m’occupe de notre fils).
Tous ces témoignages entretiennent l’espoir que nous avons de le voir s’endormir seul dans son lit car on commence à avoir le dos et les nerfs en compote lorsqu’il se débat de toutes ses forces pour ne pas qu’on le mette dans son lit. Mais avec des câlins et des paroles rassurantes, une chansonnette, il finit par accepter de quitter nos bras, à moitié somnolent. Chaque matin lorsqu’il nous irradie de son sourire et de son regard espiègle, nos batteries se rechargent !
J’ai la chance de pouvoir m’en occuper à temps plein, mais il est vrai que le confier à quelqu’un en journée, se pose la question de la sieste. Est ce que la personne qui s’en occupe va gérer la petite lutte pré sommeil ? Va t elle le laisser pleurer ?
Nous allons quand même essayer de le confier une heure ou deux, puis un après midi à sa grand mère, histoire de souffler un peu (on est des vieux parents de 40 piges, on aimerait aller au cinéma ou se reposer un peu, ce n’est pas arrivé depuis 1 an) et de faire confiance en sa capacité à s’endormir une fois de temps en temps sans ses parents…
A suivre!…
Courage à tous et toutes, quel magnifique expérience que celle d’être parent et de voir ce petit être ouvrir ses ailes sous nos yeux éblouis !
Ohlala mais merci pour ton témoignage et d’avoir pris le temps de nous le partager…L’idée de le confier est toujours difficile j’ai personnellement toujours autant de mal mais une fois qu’on saute le pas et que ça se passe bien ça nous rassure et ça nous permet de recommencer. J’ai toujours tendance à laisser passer trop de temps entre les deux temps de garde et du coup je repars à chaque fois à zéro et j’en souffre toujours autant mais je vais m’améliorer ! Bref oui c’est important de pouvoir souffler un coup pour mieux repartir ! Merci beaucoup pour ton message.
Bonjour Flore,
J’arrive de chez e-zabel… et le 1er article que je lis de toi est celui-là !
Comme il me parle…ou plutôt comme il me parlait !!!
Ma fille a maintenant 7 ans, et j’avais fait le choix de répondre immédiatement à ses moindres désirs/besoins… au grand dam de mon entourage… ma mère surtout qui avait alors 70 ans et ne comprenais pas du tout ce choix : tu vas en faire une capricieuse…!
Je ne peux pas compter le nombres de commentaires/regards en coin que j’ai eus la 1ère année.
Aujourd’hui je m’amuse à reparler de tout ça avec l’entourage en question : tous sont unanimes et disent même que s’ils avaient su que ça marchait si bien ils auraient tenté l’expérience ! Même ma mère m’a dit après que j’avais eu raison ! Ma fille est hyper proche de moi et en même temps tellement autonome. Très à l’aise en société. D’ailleurs elle part en colo depuis qu’elle a 3 ans 1/2 ! Mais elle sait encore et toujours que quel que soit son besoin, JE SUIS LÀ POUR ELLE…!!!!
Finalement 1 an et quelque de réponses systématiques voire immédiates contre des années ensuite de « tranquillité », je n’hésite pas.
Je vais continuer à te lire… 😉
Oh merci beaucoup…ça me fait du bien de te lire dis donc ! Quelqu’un qui est passé par là et qui a du recul…ce qui me manque parfois, même si je pense avoir fait le meilleur choix, du moins le plus adapté pour mon fils! Merci 🙂
Bonjour Flore…
Je n’ai lu que quelques articles, mais j’aime ta façon de partager, ça me paraît très franc et en même temps les mots et les images sont jolis…
Cet article-ci est très chouette, sur l’importance de faire comme on le sent, en conscience. (pourtant mes enfants ne sont pas du tout comme ça, enfin mon 2e est très câlin, mais même, on n’a pas eu de phase comme ça – il a bientôt 3 ans – la grande en a 5).
Je te lis, et je souris, tu dis « ça y est le plus dur est fait »… Oh que non! Ce qui est magique avec les enfants, c’est que plus ils grandissent, plus c’est compliqué, plus il faut inventer, se creuser les neurones et les inquiétudes, et plus on les aime aussi, plus on les regarde avec ce regard-guimauve complètement ridicule! Plus on partage des moments de joie aussi. Enfin je crois. On n’est jamais sûrs…
Bonsoir Fari, merci pour ton message ! Oh que non je ne pense pas que le plus dur soit fait mais je parlais plutôt de cette phase très particulière de mon fils, accroché à moi sans cesse..Pour le reste je pense que le plus dur m’attend oui et je n’imagine même pas à l’adolescence quand il me claquera la porte à la tronche hahaha ! Oui il va nous en falloir de la créativité pour se dépasser et les accompagner tout au long de leur vie 🙂 Merci pour ton passage et à bientôt 🙂
Merci pour cet article très touchant… Enceinte de sept mois, les appréhensions montent comme des larmes, et j’entends tellement de discours culpabilisants sur la façon de gérer son enfant. Je retrouve tout à fait ces discours dans ta citation « tu lui donnes de mauvaises habitudes, tu devrais lui dire non, laisse le pleurer, mais tu vois bien que c’est un caprice etc… ». Pourtant, je ne comprends pas forcément non plus ce côté de toujours le laisser, de ne pas l’écouter, de ne pas s’en soucier, etc. Alors merci, car tu me rappelles combien il est important de s’écouter soi-même, y compris face à une majorité, car c’est ça : être mère.
J’ai accroché sur ton message Elsa, il me parle car ici nous avons un bébé de huit mois, j’allaite « encore », nous ne le laissons pas pleurer même s’il se réveille souvent la nuit, etc. Évidemment on entend souvent des petites remarques nous faisant comprendre qu’on lui donne de mauvaises habitudes. Nous sommes convaincus du contraire, et que c’est grâce à une grande sécurité affective qu’il s’épanouira. Et en la matière, chaque enfant est différent, certains sont très demandeurs et d’autres se sentent vite à l’aise seuls. Je pense qu’il y a aussi beaucoup de parents qui ne sont pas réellement à l’écoute de leur enfant et que ça ne gêne pas de laisser pleurer 30min avant de dormir par exemple..
Quoi qu’il en soit, je te souhaite de tout coeur de trouver la force et le courage de faire les choses comme tu l’entends et comme tu les imaginais. Les instants avec votre enfant vous appartiennent à vous et à personne d’autre, ne laissez personne vous gâcher ce bonheur.
Salut. J’ai aussi vécu la même chose avec mon fils. Il ne me lâchait presque jamais jusqu’au jour où il a su se tenir sur ses pieds. Et là, c’était comme si on lui avait donné des ailes. Il est rapidement devenu un petit homme débrouillard. 🙂
Coucou, décidément je dévore ton blog 🙂 !
Tout à fait en phase avec toi, il est supra important de les rassurer, de leur donner de l’attention et de l’affection je suis persuader que c’est ce qui fera d’eux des adultes équilibrés plus en clin à vivre heureux. En même temps, la grande convaincu que je suis doute parfois se pose milles questions. D’autant plus que je suis en traitement fiv pour tenter d’avoir une deuxième grossesse et j’en suis à l’attente de résultats avec des embryons nichés dans l’uterus sans savoir si ils vont y installer leurs nids, et ma gynéco ma recommander de ne pas trop porter ma fille de 16 mois pendant quelques jours….très compliqué depuis le jour du transfert elle ne demande que ça et rentre dans des crises assez impressionnantes si je ne l’a prends pas… je suis une peu déchirer entre son bien être et le devenir des ces petits embryons…justement toi comment gères-tu avec littel G et ta grossesse ça m’intéresse grandement car je nous retrouve dans la relation que tu as avec ton fils.
Merci 😉